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Notre ville natale est au pied d’un volcan – Sol, climat et techniques de culture qui nourrissent le thé vert-

Une plantation de thé au pied d’un volcan

Le thé vert a différentes caractéristiques telles que la saveur, le goût et l’arôme selon l’endroit où il a été produit. Le thé vert introduit ici est produit dans la région de Kikuchi du département de Kumamoto, située dans la partie centrale de Kyushu. Au pied du mont Aso, l’un des plus grands volcans du monde, la terre est dotée d’un sol bien drainé rempli de cendres volcaniques et d’eau souterraine de la montagne. De plus, même dans la région de Kikuchi, le sol diffère selon l’endroit, et les producteurs de chaque endroit travaillent dur jour et nuit pour faire du thé qui tire le meilleur parti des caractéristiques de la terre.

Allié au vent et à la brume de la rivière

M. Noda possède une plantation de thé de 35 000 mètres carrés dans le bourg d’Otsu, district rural de Kikuchi. Son champ est entouré de montagnes des deux côtés avec le mont Aso s’élevant devant. Le vent s’y engouffre facilement et empêche la formation de givre, grand ennemi des pousses de thé. Cela se traduit par la croissance de nouvelles pousses fortes qui sont essentielles pour faire du thé vert savoureux. De plus, en hiver, le brouillard fluvial monte de la rivière qui coule juste à côté des champs, les recouvrant. De cette façon, une humidité modérée est apportée à l’ensemble du champ et les théiers poussent en bon état.

M. Noda cultive plusieurs variétés de thé dans ce domaine, notamment “Yabukita”, “Saeakakari”, “Meiryoku”, “Ooiwase” et “Sayamakaori”. Son thé préféré est le “Ooiwase”. C’est une variété avec une forte douceur et un goût riche. « Les jeunes semblent aimer les thés au goût rafraîchissant comme le “Meiryoku” et le “Saeakari” », nous explique M. Noda. Il essaiera même de cultiver d’autres variétés à l’avenir pour que les amateurs de thé puissent en profiter encore plus.

Profiter du dénivelé des montagnes

Un autre cultivateur de thé, M. Nakayama, possède un champ de 80 000 mètres carrés dans la région de Kikuchi. Cependant, les champs ne sont pas en un seul endroit, mais sont dispersés en plusieurs endroits du milieu de la montagne à son pied. « Les hautes terres ont des cendres volcaniques et les basses terres ont un sol rouge, ce qui permet de cultiver des thés dont les couleurs diffèrent quand infusés. Les hautes terres et les basses terres ont également des températures différentes, il y a donc aussi l’avantage de pouvoir récolter les feuilles de thé à des moments différents. » Il continue : « La différence de température permet de faire un thé plus délicieux. »

M. Nakayama produit un grand nombre de variétés telles que “Yabukita”, “Saemidori”, “Asanoka”, “Kanayamidori”, “Okumidori”, “Okuyutaka”, “Tsuyuhikari” et “Sayamakaori”. Parmi elles, sa préférée est le “Sayamakaori”, qui a un goût ferme et se déguste avec astringence. En plus du thé vert, il essaie également de faire pousser du thé noir et du thé de mûrier sur son vaste territoire.

Le même Kyushu, le même Kumamoto et la même région de Kikuchi, et pourtant la saveur, le goût et la couleur du thé changent selon la ferme qui le produit. Le thé vert a bien une personnalité unique.